Pétrichor

Ce billet fut écrit en écoutant Calligla’s Horse - The Tempest

Chaude journée hier, lourde même. La pluie s’est fait attendre toute l’après-midi. Un air chaud et humide venant te faire transpirer juste ce qu’il faut, une simple goutte coulant le long du dos.

20h, le vent se lève, Sud-ouest, les bruissements se font entendre au loin. C’est drôle tout de même cette atmosphère particulière qu’à un orage arrivant. Tu le ressens dans l’air, les arbres te le disent et le vent se forme, tourbillonne et vient te caresser les guiboles. Il arrive.

Le fond de l’air se rafraichit, et tout d’un coup ça tombe. De la bonne pluie, directe, franche. Le clapotis de l’eau heurtant le tuffeau produit ce son apaisant tant apprécié. En tendant l’oreille tu peux même entendre les lignes électriques commencer à frétiller.

Là sur la terrasse, tu fixes le ciel. Des nuances de bleu apparaissent, le gris vient s’y mêler et au milieu, sporadiquement, les éclairs emplissent le ciel. Des traits de lumière puis un bruit.
Les lignes ne sont jamais les même, rarement droites d’ailleurs, libres et anarchiques. Elles se baladent dans le ciel, annonçant le chaos.

Une fois l’orage passé, tu le regardes au loin, entendant le tonnerre s’en aller gronder plus loin. Le vent a tourné, Sud Sud-est, étrange.

Et puis tu le sens, cette odeur si particulière… Pétrichor.

#Journal

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