Ping musical : Ayreon - The Theory of Everything

Bon, ça commence à se corser cette palabre musicale. Fort heureusement la règle est modulable et il est possible de s’amuser avec. Le but sous-jacent étant, par extension, de faire (re)découvrir des pépites musicales.

Alors j’ai tendu une deux oreilles attentives à ce Yes - Going for the one. Album magnifique, le morceau Awaken est un joyau d’orfevrerie créative. Ça joue, ça innove et on comprend (avec toute la discographie de Yes) au combien ce groupe est à la base de tant d’autres.

En écoutant l’album j’ai entendu du Steven Wilson (Porcupine Tree - Heartattack in a Lay by, allez savoir pourquoi) pas mal, du Haken aussi, un peu de The Flower Kings. On retrouve également le groupe cité comme influence majeure chez Dream Theater. Il y a également pas mal de points communs avec Led Zepp ou Rush, et pourtant en tendant un peu l’oreille. (ou en montant le son, de préférence) on remarque les différences caractérisant ces groupes. Et puis ça m’a rappelé un album d’Ayreon: The Theory of Everything.

Ayreon c’est encore une fois une découverte par la médiathèque. J’avais, a l’époque, été attiré par le fait qu’il y avait des parties vocales assurées par James Labries sur l’album The Human Equation. Il m’aura fallu quelques écoutes pour rentrer dans l’album, je pense que cela était notamment dû au fait que je n’avais pas l’habitude d’entendre autant de voix féminines… La jeunesse…

Ayreon est en grande partie l’oeuvre d’Arjen Anthony Lucassen, touche-à-tout Néerlandais trouvant son plaisir dans la compisition et l’écriture de concept album teintés de Science-Fiction, avec toujours un goût prononcé pour l’Opera-Rock. En fouillant la discographie du groupe je suis tombé sur des pépites (Into The Electric Castle est à écouter absolument), et puis j’ai suivi les sorties.

The Theory of Everything sort en 2013 et reprend ce qui fait la force d’Ayreon avec une parfaite maitrise dans le mélange des genres. Une synthèse de l’oeuvre du gars Lucassen.

Comme tout bon concept album (et tout album d’ailleurs) il faut écouter le tout d’un seul trait, le réécouter, s’en imprégner pour essayer de comprendre, de se persuader de ce qu’ voulu faire le groupe. N’écouter qu’une poignée de morceaux n’a pas de sens, le streaming pousse cependant à cette pratique démoniaque.

Découpé en quatres parties majeures et tout un tas de pseudo-morceaux, l’écoute passe à une vitesse ahurissante. Synthés et grosses guitares viennent s’entrechoquer pour porter une narration complexe. De plus, l’ajout d’instruments celtiques n’est pas sans me déplaire. Cela ammène une profondeur à l’ensemble. Dès l’album lancé on embarque pour un voyage, les premières secondes du morceau The Theory of Everything Pt I me font tout de suite penser à Jethro Tull. Les thèmes s’entremêlent, se coupent, se croisent sans oublier de varier par moments. Les influences sont multiples, digérées à la perfection pour en sortir un album dense.

En épluchant les musiciens présents sur l’album quel ne fut pas ma surprise de voir qu’un certain Rick Wakeman était présent sur quelques titres. Finalement ce Ping n’est pas si mal que ça. Et avec un Jordan Rudess, un Keith Emerson ainsi qu’un certain Steve Hackett j’espère que le paternel va apprécier la découverte.

Bonne écoute !

#Rock #Métal #Prog

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