Pong Musical : Prequel Stanley Clarke

Prequel !!! En voilà un petit mot de deux syllabes que j’ai mis un certain temps à faire entrer dans ma boîte crânienne. Je voyais bien qu’aux yeux de Jbz et de Félix je révélais une inaptitude totale à la vie actuelle. Prequel, c’est quand même pas compliqué à retenir comme mot et comme concept…

Peut-être aussi parce que ce mot est arrivé dans ma vie avec un épisode de Star Wars. Et moi Star Wars ça a jamais été mon truc. Pourtant c’est de mon époque. Mais j’ai jamais réussi à savoir qui étaient les bons et qui étaient les méchants. De plus j’ai toujours trouvé que les dialogues du chou baca étaient un peu baclés. Et ça manque un peu de personnages féminins. Moi, les univers trop testostéronés c’est pas mon monde.. Et puis qu’est ce que c’est que ces trucs pas dans l’ordre où tu commences par le quatrième volet ? Ça te dirait de lire un bouquin en commençant par le chapitre huit ?

Bref, tout ça pour dire que moi aussi je fais un prequel… Comme vous l’avez peut-être remarqué, mon dernier Pong attaquait directement sur la Basse. With a big B. Sans même parler du Ping du chevelu… Voilà qui est à tout le moins inélégant. Voire irrespectueux.

Alors je parle : Eddie Vedder. Comment dire ? Et bien dès les deux premiers morceaux je me suis senti chez moi, dans mon monde. Du Rock garage, avec des sonorités de Mandoline, de Banjo… Ouaip, je mets volontairement des majuscule quand je parle d’instruments musicaux, parce qu’on met des majuscules devant ce qui mérite le respect. Et une Voix un peu rauque d’avoir trop bu, trop fumé. De la simplicité dans la production. Pas d’esbroufe, mais de l’émotion partout. Avec de jolis arpèges, comme dans Tuolumne . Et puis ça sent les grands espaces, les vastes routes rectilignes, les vieux motels en bord de route et les stations-services paumées en plein désert. Et les cafés allongés, très allongés…

Le Jbz savait bien qu’il ne prenait aucun risque en me proposant cet album qui n’a qu’un seul défaut : celui d’être trop court. Une petite demi-heure, c’est peu quand même… C’est vrai qu’on peut l’écouter plusieurs fois à la suite. C’est ce que j’ai fait. Et c’est aussi ce que je vais refaire ce soir.

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