Combattre la morosité ambiante.
Bon, on ne va pas se le cacher, ça sent pas bon en ce moment. Ça fait un petit moment d’ailleurs que c’est le cas.
Est-ce le fait de prendre de l’âge et de se poser bien plus de questions qu’on aurait pu le faire à la vingtaine ? Peut-être, il n’empêche que c’est une réalité et que ce n’est pas toujours agréable à vivre. Essentiel certainement, mais pas agréable, assurément.
Nous allons dans le mur, ça j’en suis convaincu depuis un moment sans vouloir pleinement l’accepter, le digérer. Notre monde court à sa perte, l’espèce humaine l’aidant grandement dans sa course effrénée vers la fin.
Une fois le fait accepté, c’est la chute. Je me suis alors dit que tout était foutu, j’en voulais à tout le monde, la vie était devenue triste, pénible. Inconsciemment dans un premier temps, toujours porté par les acquis antérieurs, le travail, la famille. Et puis d’un coup tout s’écroule.
On pourrait se dire que foutu pour foutu, autant y aller à fond. Ouais on pourrait se le dire, c’est d’ailleurs le réflexe pavlovien humain. Je suis foutu ? Tu es sûr ? Ouais peut-être, mais pour le moment ça fonctionne alors je continue, j’accélère (je n’ai jamais aimé la vitesse d’ailleurs…) et on verra bien après.
On pourrait se dire que foutu pour foutu, autant tout abandonner, ce qui peut dans certains cas rejoindre le point évoqué antérieurement ou alors entamer une vie morose, sans saveur.
Alors quoi ? Se morfondre sur le sort du monde, regardant les autres en fronçant les sourcils et grommelant dans sa barbe ?
Se torturer à peser chaque action et ainsi s’interdire plus que s’offrir ?
Au contraire je pense qu’il est essentiel de voir la vie en deux axiomes :
- Sa propre vie, l’impact sur soi de nos proches choix
- La vie globale, l’impact sur tout le reste. Tout le reste.
L’optimisme intérieur jaillit de nouveau, l’interdiction laisse place à la réflexion afin de recentrer les réels besoins/envies.
À suivre.