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Le potager de l’année

En y regardant de plus près vous y découvrez un terrain rectangulaire bordant une maison individuelle. En son centre se trouve un potager circulaire. On peut également y apercevoir les vestiges de l’ancien potager à la bordure Est du terrain, près des haies de cyprès et du champ agricole.

Un ancien potager rectangulaire, première expérience de la terre.

Le potager actuel est circulaire, en son centre une mini-serre et, tels les pétales d’une fleur, plusieurs planches de cultures parcours l’arc de cercle.

La terre a été retournée à la houe, bien sûr cela m’a pris plus de temps, mais je pense que j’y suis gagnant par rapport à un passage de tracteur ou motoculteur. La terre est bien souple et aérée sur une bonne moitié de la surface, car cette surface accueillait avant deux ans de coupes de haies, d’herbes et déchets verts. La deuxième moitié n’avait jamais été travaillée, le premier retournement fût un peu laborieux, surtout que c’était ma première fois avec une houe et qu’il fallait prendre le temps de trouver le geste pour ne pas forcer comme un boeuf sur le dos.

Terre retournée donc, un quart est pour le moment toujours à l’état sauvage, il va falloir que je m’y attèle rapidement.

Les graines sont arrivées, commandées à un grainetier du coin (La Ferme de Sainte-Marthe), d’autres échanger avec un collègue. J’étudie les associations possibles, ce qui ne faut pas mettre à côté.

Le seize mars j’ai construit la serre sous châssis en exploitant un ancien poulailler qui ne servait à rien. Après un peu de nettoyage, l’arrachage du toit, l’installation d’une plaque au tiers supérieur et la création d’un châssis en polycarbonate, la serre est prête à accueillir ses premiers semis.

Le vingt-sept mars j’ai passé la houe en surface sur le quart Sud-Ouest. Un passage léger, en surface pour éliminer les derniers advantices. Un peu feuilles sèches broyées grossièrement à la main, un peu de fumier et hop une petite planche d’oignons près du centre ainsi qu’une planche de quatre-vingts centimètres sur cinquante. Deux rangées de carottes d’été.

Le vingt-neuf mars j’ai repiqué les semis de tomates dans des godets, plus d’espace, meilleure pousse.
J’ai également préparé des semis de courgettes (vertes, jaunes, rondes) ainsi que des aubergines (blanches, rondes, striées).

Le cinq avril je trouve le temps de m’y remettre un peu. Une préparation rapide d’une planche accueillant les fraises sur le quart Nord-Est, près du centre. Six pieds au total.

Le dix avril les fraisiers sont plantés, la menthe à côté. Les plants commençaient à faire un peu la tronche dans la maison. Un jour plus tard ils ont repris des forces, tout beaux qu’ils sont.
J’ai également semé un mélange de plantes améliorantes du sol sur une bande pour voir si cela est bénéfique pour les futures cultures de maïs, courge, haricots/fèves.

Le douze avril je me rends compte qu’il va être compliqué niveau temps/température/motivation de bien préparer la zone devant recevoir les pommes de terre. Après quelques recherches je me fixe sur une culture sur gazon.

Le dix-huit avril j’arrange une bande pour les betteraves, ainsi qu’une nouvelle zone pour les carottes d’été ainsi que celles d’hivers.
Les précédentes carottes, semés le vingt-sept mars n’ont toujours pas levé. La terre argileuse est peut-être trop lourde pour elles. Les nouvelles planches sont alors ensemencées puis recouvertes avec du terreau bien plus léger.

Le vingt avril cinq pieds de courgettes préalablement semés en mini-serre intérerieur sont plantés. Trois d’entre eux ont été paillés avec du lin. Peut-être un peu tôt, nous verrons bien. Il en reste encore six à l’intérieur. Entre les pieds j’y ai semés des haricots, ainsi qu’un mélange de fleurs mélifères tout proche.
Près du centre j’ai crée un cercle de basilic.
Les pommes de terre sur gazon semblent s’y plaire, les germes ont triplé de hauteur. En dix jours les améliorants du sol ont bien levés, je suis également bien surpris de la qualité d’aération du sol avec des simples passages à la houe en quelques mois. Je suis arrivé à obtenir une terre bien plus agréable à travailler. Je pense que cet automne/hivers je vais recouvrir l’intégralité du potager avec de la moutarde ou autre plantes à racines pivotantes pour pouvoir encore plus aérer la terre.

Le vingt-quatre avril j’ai passé la houe en prévision du futur semis de maïs, haricots et courges. La terre était bien aérée, bien meuble.
En revanche déception pour les pieds de courgettes mis en terre. Seul un, bien à l’écart des autres, a survécu aux limaces.
Les pommes de terre se portent bien, en douze jours quelques feuilles sont apparus. Je rajoute alors une dizaine de plants.

Le vingt-huit avril Les tomates sont tuteurées, d’ici deux semaines je pense qu’elles vont enfin pouvoir rejoindre le potager.
Le maïs est semé, ainsi qu’un rang de haricots à râme sur une autre planche. Dès que le maïs fera une quinzaine de centimètre j’y mettrais à côté courges et haricots. Cette technique de culture s’appelle la milpa.
Proche du quart dédié à la milpa je place deux rangées de fèves (~10 graines).
Je sème également dans le quart Sud-Ouest des épinards et dans le quart Nord-Est je sème directement en terre des graines de courgettes.
Sur une autre parcelle du terrain, j’expérimente un jardin d’andains.

Le quatre mai j’ai désherbé les quelques adventices dans le potager, notamment du chardon des champs puis j’ai paillé les fraisiers et construit un petit bac autour avec quatre vieilles planches.
Les betteraves sont également paillées, tout comme les framboisiers et les mûriers.
J’ai remarqué que le terreau que j’avais acheté pour les betteraves, les petits-pois ainsi que les carottes, s’avère être relativement sec et pauvre. Ceci explique certainement son petit prix.
Les pommes de terre se portent bien, je suis agréablement surpris par la puissance d’un simple paillage d’herbe. La terre est bien humide et les plants grandissent de jour en jour, sans le moindre arrosage.

Le huit mai j’ai profité de deux jours de pluie pour retravailler la terre à la houe afin de la décompacter le plus possible. Un peu de désherbage et de fauche afin de remettre du paillage sur les pommes de terre.

Le dix mai un peu de désherbage après ces quelques jours de chaleurs et de pluies, et plantation des pieds de courgettes qui avaient été laissés en godets (sept pieds). J’ai également retravaillé la terre des anciennes planches de carottes et graines d’oignons qui n’avaient pas pris et j’y ai installé blettes et céleris branches.

Le douze mai quelques fêves sont venus rejoindre le rang, ainsi que trois nouvelles graines de maïs. Celui précédemment semé pointe doucement le bout de son nez.

Le treize mai je suis allé à la rencontre de la voisine d’un collègue, se lançant depuis quelques années dans la vente de plants locaux, bio et non hybridés. J’en ai donc profité pour acquérir deux pieds d’épinards fraises (les graines semées dans le potager n’avaient pas levé.), un pied de tomates bleues (Osu Blue), un basilic citron, un pied d’aubergine blanche ronde à oeufs ainsi qu’un oignon patate.
L’après-midi j’ai profité d’une éclaircie pour faucher les alentours de l’ancien potager. J’y ai également semé cinq rangées d’un mètre de carottes. Le précédent propriétaire avait mélangé la terre avec du sable et les carottes s’y plaisent pour le moment mieux que dans le nouveau potager pas encore assez meuble.
Dans ce dernier, ne perdant pas espoir d’y avoir des carottes j’essaie pour cette année une culture dans un carré surélevé, en récupérant quelques planches d’un ancien cabanon je suis arrivé à une hauteur de 40 centimètres. J’ai dans un premier temps coupé l’herbe, puis versé une brouette de compost, de la fauche fraiche sur cinq à dix centimètres et de la terre (provenant de l’ancien potager). On verra bien.

Le quatorze mai le carré potager a accueilli les semences de carottes de conservation, de radis de dix-huit jours (la récolte devrait ainsi correspondre avec la levée des carottes), ainsi que le plant d’oignon patate et des semis d’oignons Rossa Lunga Di Firenze. Un bon arrosage et il n’y a plus qu’à observer.
J’ai également créé deux parterres pour les fleurs mellifères au centre du potager, j’ai repris une planche de carottes pour y mettre de la poirée.
J’ai également commencé à créer une bande d’une dizaine de centimètres le long du cercle extérieur du potager pour y semer des mélanges de fleurs.
Cinq courgettes et six courges ont rejoint la mini-serre de semis, ainsi que du basilic et de l’origan.

Le dix-neuf mai la zone pour les tomates a été amendée et paillée, les tuteurs sont installés. Plus qu’à planter les tomates dans les jours qui viennent. Les fraisiers donnent tranquillement, les radis pointent déjà le bout de leur nez.

Le vingt-et-un mai quatre pieds d’aubergines ont rejoint la terre sur une bande que j’avais légèrement amendé il y a un mois puis paillé avec de la fauche fraiche puis sèche. La terre est un peu humide et se manipule bien, un bon point !
J’ai également semé des choux (cabus, brocoli et _pak choi) en mottes pressées. Sur une mini-terrine à semis j’ai pu y mettre vingt-quatre mottes. J’ai utilisé pour cela du terreau à semis de jardinerie et de l’eau. Plus qu’à voir. En tout cas il est vrai que cela représente un gain de place, tout comme de terreau.

Pour ce qui est de l’apport en eau, cette année je vais accentuer l’effort sur le paillage (fauche d’herbes) ainsi qu’installer un récupérateur d’eau.

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