Toto - Mindfield
Ouais Def Leppard, je me rappelle de la pochette (Cover Paradize ne semble plus être en ligne d'ailleurs{^text ppm/03}#x2026;). J'ai toujours été impressionné par leur look, sacré style. Je crois que ça m'avait un peu freiné il y a quelques années car putain que c'est bon. Ça transpire les 80s mais c'est de la bonne transpi.
Il faut que je vous raconte une histoire d'ailleurs. Lorsque j'étais petit il y avait un jeu avant de passer à table le soir. La musique est sacrée à la maison et je pense que s'il avait pu laisser tourner la chaîne hi-fi la nuit mon père l'aurait fait cependant ma mère devait avoir posé des limites pour ce grand enfant.
Bref il y avait un jeu, avec mon frère puis ma soeur nous avions le droit d'aller prendre un cd et de le passer pour le repas, mon père devait alors deviner l'artiste et l'album. Et en général il en profitait pour te placer la date de sortie, les titres, le nom des musiciens et la couleur du slip du producteur, à fond dedans je vous dis.
Bref (bis) étant petits nous choisissions souvent des albums avec de belles pochettes et je me rappelle toujours de l'album Mindfield de Toto, magnifique pochette s'ouvrant sur un livret encore plus génial.
Toto, c'est du bon, toujours taillé pour la FM mais lorsqu'on tend l'oreille on découvre un p\\\\n de groupe.
Je crois que je n'avais jamais réécouté Mindfield depuis ces repas, hormis l'album Falling in Between (2006), je n'avais pas pris le temps d'écouter pleinement le groupe.
Avec Mindfields on retrouve Bobby Kimball et son énergie vocale. Il se laisse désirer en laissant sa place sur le premier titre pour venir en force sur le second (Mysterious Ways).
L'alchimie entre Mike Porcaro (basse) et Steve Lukather (guitare) est saisissante, on prend plaisir à se perdre entre les lignes de basse épurées et les petites fioritures guitaristes.. On hoche la tête, Toto fait du très bon Toto. Selfish est d'une efficacité sans nom, tout y est et j'imagine qu'en concert cela devait être un pur plaisir.
Les morceaux passent avec grand plaisir jusqu'à Caught in the Balance. J'avais complètement oublié ce morceau culte. Le combo synthé/guitare nous met dans le bain directement, ça va envoyé dur.
L'album se conclut avec Better World, triptyque tendant vers le prog où les musiciens continuent de prouver qu'ils maîtrisent leur art. C'est bien là où reside le talent des grands artistes. On se dit qu'avec Africa, Hold the Line ou Rosanna le groupe n'est fait que pour de la musique calibrée, propre, nette. Alors qu'il y a chez ces gars là une maitrise de la composition, un grain de folie.
L'écoute partait d'une pointe de nostalgie, des souvenirs d'enfants toujours présents, pour - comme souvent- terminer avec une écoute plus que satisfaisante.