pochette : c'est vrai que de ce côté là Toto avait fait fort. Un objet qui se déplie encore et encore... Bon album, dans le Top 3 de Toto, c'est certain, mais le Top 1 c'est à coup sûr « Kingdom Of Desire ». Un album qui débute par un « Gypsy Train » lancé à fond les manettes et qui se clôt avec un instrumental ahurissant nommé « Jack To The Bone », rempli de très bons morceaux, avec des guitares plus Rock que d'habitude.
Bon, mais je ne suis pas là pour parler de Toto...
Donc le but de ce Ping-Pong c'est de faire des associations. Alors si tu me parles de pochette, moi je pense à celle du Led Zeppelin III. Bon, en Cd je sais pas, mais la pochette du vinyle s'ouvrait, comme beaucoup d'autres albums, pour laisser place à des créations visuelles, photos, titres des morceaux ou paroles et plus si affinités, mais la partie gauche de cet album-ci comportait un disque cartonné à l’intérieur, qui, en tournant, faisait apparaître des dessins et photos dans les onze cercles troués, dont pas deux de la même taille, pourquoi faire simple quand on peu faire compliqué...
De quoi passer des heures à regarder en passant des heures à écouter.
Écouter ? C'est pour ça qu'on est là, non ? Alors c'est parti :
Çà commence fort avec « Immigrant song » : un rythme qui pulse, la voix très très haut perchée de Robert Plant qui redonne un peu d'énergie en plus, bien qu'on soit pas dans le besoin de ce côté-là.
On enchaîne « Friends » avec des cordes aux sonorités qui préludent à celles qui seront reprises plus tard avec « Kashmir » dans « Physical Graffiti ». Une petite transition avec un synthé pour relier les deux morceaux, et on se retrouve déjà dans « Celebration Day », des guitares et une basse entremêlées.
Le temps passe vite.
Et là on arrive à un Blues avec une petite guitare très gentille....mais ça ne va pas durer : « Since I've Been Loving You ». Grand morceau. Un de mes préférés. Léger et lourd comme le Blues. On termine la première face du vinyle tranquillement avec « Out On The Tiles », juste le temps de se remettre de « Since I've Been Loving You » qu'il faut se relever pour changer la galette de côté.
Guitares acoustiques pour introduire « Gallows Pole », voix de Plant toujours magique, arrivée de mandolines, basse qui gronde, batterie qui suit. Là encore ça pulse, c'est imparable : vous bougez ce que vous voulez, ou juste ce que vous pouvez, mais vous êtes obligés de bouger sur ce titre, pas possible autrement.
Une petite douceur avec « Tangerine » : début à la douze cordes, ça sent le slow langoureux … On reste dans le domaine acoustique tranquille avec « That's The Way » . Suit « Bron-Y-Aur Stomp » : on est loin du cliché Led Zep groupe de Hard et de Heavy.
Non mon gars, Led Zep c'est beaucoup de morceaux acoustiques où l'on voit qu'on est en présence de sacrés musicos.
On termine l'album avec une bizarrerie nommée « Hats Off To Roy Harper » : une slide acoustique avec Plant qui passe sa voix dans des boites à effet qui lui collent un vibrato (ou alors c'est lui tout seul??) venu du fond de la cave. Et c'est déjà fini...
Au total ? Pas de tube méga super connu à la « Stairway To Heaven » ou « Kashmir », juste un très bon album, avec différentes atmosphères. Et c'est ça qu'on aime, non ?
- Ping pong musical - Échanges musicaux.